Dilexi Te, une approche du texte de Léon XIV

Dilexi Te diaconie du var

 

Il y a un an paraissait Dilexit Nos, dernière encyclique du Pape François. Et ce 9 Octobre, voici Dilexi Te, premier grand texte de son successeur, Léon XIV, qui explique : « Ayant reçu en héritage ce projet, je suis heureux de le faire mien et de le proposer, partageant ainsi le désir de mon bien-aimé Prédécesseur que tous les chrétiens puissent percevoir le lien fort qui existe entre l’amour du Christ et son appel à nous faire proches des pauvres. »

JE T’AI AIMÉ, déclaration d’amour qui nous renvoie tous à ce chemin de sanctification que doit être l’attention aux autres, les plus petits, les plus faibles et les plus souffrants quels qu’ils soient. Invitation radicale adressée à tous les chrétiens à ne pas seulement rejoindre les pauvres de temps en temps, mais à vivre avec eux et comme eux.

Cette Exhortation se divise en cinq chapitres :

1er chapitre : quelques paroles indispensables « Des pauvres, vous les aurez toujours avec vous ! » et St François dont la figure lumineuse ne doit jamais cesser de nous inspirer.

2ème chapitre : « Dieu choisit les pauvres pour partager les limites et les fragilités de notre nature humaine : Il s’est fait Lui-même pauvre, dans la petitesse d’un enfant couché dans une mangeoire et dans l’humiliation extrême de la croix, là où Il a partagé notre pauvreté radicale qui est la mort. » Jésus est un Messie pauvre.

3ème chapitre : Une Église pour les pauvres. Aux premiers temps de l’Église les chrétiens donnaient tout ce qu’ils pouvaient aux nécessiteux, voyant en eux des frères et des sœurs dans le Christ. « La charité n’est pas une voie facultative, mais le critère du vrai culte »

Quatrième chapitre : Une histoire qui continue. Léon XIV fait mention de la Doctrine sociale de l’Église et de son initiateur, le pape Léon XIII, dans la suite duquel il se place en prenant son nom. Le souci des pauvres, tout au cours de l’histoire de l’Église, s’appuie sur les figures innombrables qui se sont mises au service des pauvres et auxquelles le Pape fait référence. François d’Assise, n’a pas créé un service social mais une fraternité évangélique.

Cinquième chapitre : Un défi permanent et incontournable. Le chrétien ne peut pas considérer les pauvres seulement comme un problème social : ils sont une “question de famille” ; ils sont “des nôtres”. Le bon Samaritain est toujours là.

« Je t’ai aimé », une telle exhortation, étonnamment relationnelle, vient éclairer et nourrir une relation vraie à Jésus-Christ. Chacun de nous est invité à porter le même regard, à poser les mêmes gestes, à prononcer les mêmes paroles, que le Christ. Dans la rencontre du pauvre, nous découvrons Son vrai visage. Et notre foi se donne en même temps que l’amour des autres.
« Une Église qui ne met pas de limites à l’amour, qui ne connaît pas d’ennemis à combattre, mais seulement des hommes et des femmes à aimer, est l’Église dont le monde a besoin aujourd’hui », telle est la pensée profonde de notre Pape, en écho à ces paroles du Pape François : « La véritable aventure personnelle est celle qui se construit à partir du cœur. A la fin de la vie, c’est tout ce qui comptera. »

Alors, relisons et ruminons sans modération, et la lettre de Saint Paul : « Si je n’ai pas la charité… » (1Co), et ces 49 pages du Pape Léon XIV… et laissons-nous surprendre et transporter.

Aline RACHEBOEUF

 

Lire l’exhortation apostolique Dilexi Te

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Dans le diocèse, la diaconie propose différentes initiatives pour rejoindre chacun au cœur de ses souffrances. Maladie, pauvreté, solitude, deuil ou exclusion sont autant de situations difficiles qui peuvent être vécues avec le Christ dans la fraternité, l’écoute, la compassion et la solidarité.

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