Un nouveau délégué diocésain à la Solidarité !

Thierry O'Neill

Après 10 à la présidence de l’Union diaconale du Var (UDV), Thierry O’Neill, ancien officier de Marine, a été nommé cet été par nos évêques délégué diocésain à la Solidarité. 

 Pouvez-vous nous dire quelles ont été les circonstances de cette nomination ? 

Après dix ans comme président de l’UDV, où j’avais succédé à Jean-Michel Permingeat (actuel président de la délégation varoise du Secours Catholique), j’ai fait valoir mes droits à la retraite ! Or, Gilles Rebêche, délégué diocésain à la Diaconie et à la Solidarité, avait besoin de soulager son emploi du temps et que quelqu’un puisse prendre une part de sa charge.  

 Quelle est votre « lettre de mission » pour cette nouvelle fonction ?  

 Ma mission est double : Coordonner les différents acteurs de la solidarité dans le monde ecclésial et associatif et Faire remonter à nos évêques les retours du terrain. 

1. Coordination des différents acteurs 

Pour nommer les principaux acteurs dans la Diaconie, nous pouvons citer bien sûr les deux piliers que sont l’Union Diaconale du Var (UDV) et le Secours Catholique, qui collaborent déjà ensemble. Mais certaines réalités associatives sont parfois moins connues et font de belles choses, telles que l’Ordre de Malte, le Rocher, les Apprentis d’auteuil… sans oublier les diaconies paroissiales plus ou moins développées, avec notamment les conférences Saint Vincent de Paul. 

Tous ces acteurs agissent dans des domaines différents mais complémentaires, et souvent travaillent de manière indépendante et isolée. L’objectif est que nous puissions œuvrer non plus les uns à côté des autres, mais les uns AVEC les autres. Par exemple, faire en sorte que les maraudes ne passent pas toutes au même endroit et au même moment, qu’il n’y ait pas 4 acteurs différents pour s’occuper d’une même famille en précarité… 

2. Remontées du terrain à nos évêques  

En tant que membre du Conseil d’Animation Pastoral, j’ai une position privilégiée pour faire remonter aux autorités diocésaines ce que nous disent les acteurs de terrain (salariés, bénévoles, accueillis…), sur l’évolution de la précarité dans le Var. 

Pouvez-vous nous en dire plus sur les enjeux actuels de la solidarité dans notre diocèse ? 

Aujourd’hui, nous avons trop tendance à nous focaliser sur la précarité dans nos villes et à en délaisser une autre, plus sournoise et inconnue : la précarité du monde rural, en particulier celle des personnes isolées. Il y a à mon sens une prise de conscience à opérer de la part de nos curés, l’Église doit aussi être présente auprès de ces personnes. C’est un champ à moissonner malheureusement un peu délaissé… 

Il y a également des zones de pauvreté nouvelles, qu’on n’imagine pas : personnes seules avec enfants (souvent des femmes), gens qui travaillent mais qui n’ont pas de quoi se nourrir et que nous retrouvons comme bénéficiaires de nos maraudes… L’épidémie de Covid a été pour nous une vraie prise de conscience de cette misère invisible. 

Pour en savoir plus sur les actions concrètes du service : https://diaconie.frejustoulon.fr/services-diaconie-var/diaconie-de-la-solidarite/

Et le découvrir en vidéo : https://diaconie.frejustoulon.fr/vous-avez-dit-diaconie-de-la-solidarite/

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Une Église pauvre pour les pauvres

Dans le diocèse, la diaconie propose différentes initiatives pour rejoindre chacun au cœur de ses souffrances. Maladie, pauvreté, solitude, deuil ou exclusion sont autant de situations difficiles qui peuvent être vécues avec le Christ dans la fraternité, l’écoute, la compassion et la solidarité.

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